Je choisis les produits légèrement emballés et je favorise les grands conditionnements
On le voit suffisamment dans les médias, les déchets ménagers – principalement les déchets plastiques – posent de graves problèmes environnementaux. Certains sont recyclés, certes, mais beaucoup finissent en déchetterie, incinérés, voire pire : dans la nature, les océans… ou l’estomac de certains animaux.
Or ces emballages n’existent en tant qu’emballages que pour une durée très courte, le temps de leur séjour en magasin et du transport jusqu’à notre domicile, avant de devenir des déchets qui mettront parfois des centaines d’années à se dégrader dans la nature ou pollueront lorsqu’ils seront incinérés.
Le recyclage des déchets ménagers, lui, n’est pas la panacée non plus. Il coûte cher : entre 50 et 175 €/tonne. Pour les seuls emballages, cela représente un coût annuel dépassant les 70 millions d\’euros, à charge de la collectivité !
Le meilleur déchet est indubitablement celui qui n\’existe pas… D’autant que bon nombre de ces emballages sont superflus. Qui n’a pas eu de pincement au cœur en achetant un beau concombre bio… tout enveloppé de plastique ?
Outre les effets néfastes déjà cités, les emballages inutiles représentent un incroyable gaspillage énergétique… Dommage, non ?
Privilégions donc les produits en vrac quand c’est possible et, pour les produits non périssables (savons, lessive, papeterie…) et les denrées alimentaires qui ont des dates de péremption très éloignées (sel, sucre, café, céréales, riz, épices, thé…), les grands conditionnements plutôt que les portions individuelles.
Pour aller plus loin
Ecoconso donne des conseils pour générer le moins d’emballage possible et a publié une brochure intitulée Halte au suremballage
Ecoconso (encore eux) nous invite à rencontrer l’Objectif Zéro Déchet, avec fiches et conseils pratiques à l’appui.
Bruxelles Environnement vous propose une liste de magasins VRAC à Bruxelles