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Une campagne d’ et de

Pourquoi ces bulles ?

Ener­gie Com­mune et COCITER vous pro­posent un ren­dez-vous heb­do­ma­daire pour sou­rire et agir. Une cari­ca­ture, un geste, des expli­ca­tions et les moyens d’aller plus loin… La cam­pagne d’éducation per­ma­nente Bulles d’énergie va réen­chan­ter les éco­no­mies d’énergie.

Une forme inédite

Un petit des­sin vaut mieux qu’un long dis­cours… La plume de Yaka­na s’est employée à revi­si­ter 52 gestes à poser au quo­ti­dien pour éco­no­mi­ser l’énergie et la pro­duire durablement.

En 2019, une cari­ca­ture illus­trant un bon geste sera dévoi­lée chaque semaine. Sur le site web, une nou­velle page appa­raî­tra avec la cari­ca­ture de la semaine, le bon geste auquel elle ren­voie, une expli­ca­tion syn­thé­tique du geste en ques­tion et des liens pour aller plus loin.

Ener­gie Com­mune et COCITER uti­li­se­ront les réseaux sociaux pour dif­fu­ser les cari­ca­tures et inci­ter les inter­nautes à réagir : quel geste se cache der­rière la cari­ca­ture ? Le faites-vous ? Com­ment ? Pourquoi ?

Des sup­ports à uti­li­ser seront créés (dos­siers péda­go­giques, cari­ca­tures en ver­sion noir et blanc, pro­po­si­tions d’exploitations pour des ani­ma­teur-trice-s,…), afin d’inviter les coopé­ra­tives, les asso­cia­tions ou les citoyen-ne-s moti­vé-e-s à se les appro­prier et à par­ta­ger l’utilisation qu’il-elle-s en font.

Des ani­ma­tions seront éga­le­ment pré­vues à par­tir d’avril pour exploi­ter les cari­ca­tures et sen­si­bi­li­ser les publics éloi­gnés des moyens de com­mu­ni­ca­tion lors d’ateliers ludiques.

Un fond à défendre: les enjeux de l’énergie durable

L’énergie est à la racine de toutes nos acti­vi­tés, de tous les pro­duits que nous pro­dui­sons, trans­por­tons, uti­li­sons, puis recy­clons ou jetons. Cha­cune de nos actions et cha­cun de nos choix de consom­ma­tion a un « poids » éner­gé­tique plus ou moins lourd. Or cette éner­gie, sou­vent pro­duite avec des res­sources non renou­ve­lables, pol­luantes et/ou dan­ge­reuses (pétrole, gaz, char­bon, ura­nium) a, à son tour, un impact plus ou moins grand sur l’environnement et le cli­mat. Par nos gestes et choix quo­ti­diens, indi­vi­duels et col­lec­tifs, nous avons donc tous la capa­ci­té de réduire cette « empreinte » envi­ron­ne­men­tale et cli­ma­tique et contri­buer ain­si à notre échelle à pré­ser­ver une pla­nète plus accueillante.

C\’est quoi l\’énergie durable ?

L’énergie durable est une éner­gie propre et acces­sible à tous. Elle implique à la fois que l’énergie pro­vienne de sources d’énergie renou­ve­lables, peu pol­luantes, mais éga­le­ment que cette éner­gie soit uti­li­sée de manière ration­nelle, en évi­tant les gas­pillages, et pour faire fonc­tion­ner des équi­pe­ments effi­cients, c.-à-d. les moins éner­gi­vores possible.

Pourquoi une transition vers une énergie durable ?

Actuel­le­ment, le sys­tème éner­gé­tique dans son ensemble est encore loin de cor­res­pondre aux cri­tères de l’énergie durable. Le plus sou­vent, les équi­pe­ments (bâti­ments, appa­reils, modes de trans­port) sont trop éner­gi­vores, les com­por­te­ments indi­vi­duels prompts aux gas­pillages mul­tiples et l’énergie mas­si­ve­ment issue des sources d’énergie non renouvelables.

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En effet, depuis la révo­lu­tion indus­trielle au 19ème siècle, ce sont les éner­gies fos­siles (pétrole, char­bon et gaz) et nucléaire – les quatre sources d’énergie non renou­ve­lables – qui assurent l’essentiel de la pro­duc­tion mon­diale d’énergie.

En 2015, elles étaient res­pon­sables de quelque 80% de l’énergie pro­duite dans le monde, contre moins de 20% pour les éner­gies renou­ve­lables, même si ces der­nières sont en pleine croissance.

En Bel­gique, c’est même encore moins puisque, en 2016, les éner­gies renou­ve­lables ne repré­sen­taient qu’un maigre… 8,7% du mix éner­gé­tique belge.

Or ces éner­gies non renou­ve­lables, qui nous ont habi­tués au confort d’une éner­gie lar­ge­ment dis­po­nible à tout moment pour nos acti­vi­tés – essen­tielles ou futiles –, posent de nom­breux pro­blèmes, de plus en plus pressants.

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Quels problèmes les énergies non renouvelables posent-elles ?

Les pro­blèmes posés par l’utilisation des sources d’énergie non renou­ve­lables sont nom­breux et se situent à dif­fé­rents niveaux :

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Sécurité d’approvisionnement :

Les sources d’énergies non renou­ve­lables n’étant, par défi­ni­tion, pas infi­nies, leur raré­fac­tion et le pic pétro­lier qui en découle menacent la sécu­ri­té d’approvisionnement éner­gé­tique de nom­breux pays, en par­ti­cu­lier ceux qui ne dis­posent pas de telles res­sources dans leur sous-sol et dépendent d’autres pays pour les obte­nir. Cette incer­ti­tude quant à leur garan­tie d’approvisionnement peut pous­ser cer­tains pays à cher­cher à obte­nir ces res­sources par la force, menant à des conflits armés. 

Environnement et santé :

Les impacts envi­ron­ne­men­taux et sani­taires de l’extraction, du trans­port, de la conver­sion et des déchets des sources d’énergie non renou­ve­lables sont nom­breux. Par­mi ceux-ci :

Pollution de l’air

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Ce sont essen­tiel­le­ment le pétrole et le char­bon qui sont en cause : leur 

com­bus­tion dégage des oxydes d’azote, de soufre et de car­bone ain­si que des hydro­car­bures mal brû­lés, du plomb, des suies, des miné­raux lourds…

Au niveau de la san­té, les cita­dins en sont les pre­miers affec­tés car la pol­lu­tion touche essen­tiel­le­ment les grandes villes. En effet, lors de situa­tions cli­ma­tiques défa­vo­rables avec peu de vent (anti­cy­clones), la pol­lu­tion géné­rée par le chauf­fage, les trans­ports, etc. ne s’évacue pas, pro­vo­cant les fameux pics de pol­lu­tion. Avec pour consé­quence des pro­blèmes res­pi­ra­toires (bron­chite, asthme…) chez les per­sonnes qui pré­sentent un ter­rain favorable.

Dans les grandes villes euro­péennes, on éva­lue à plus de deux ans la perte d’espérance de vie liée à la pol­lu­tion de l’air.

 

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En Chine où les cen­trales au char­bon sont légion, la pol­lu­tion atmo­sphé­rique dans cer­taines grandes villes 

comme Pékin est par­fois telle que la visi­bi­li­té en est très net­te­ment réduite, au point d’amener les conduc­teurs à allu­mer leurs phares en plein jour. Ces épi­sodes de pol­lu­tion atmo­sphé­rique cri­tiques – où la den­si­té de par­ti­cules nocives dépasse par­fois de plus de 20 fois le pla­fond fixé par l’OMS – sont sur­nom­més “air­po­ca­lypse”.

 

 

Pollution de l’eau

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L’extraction et le trans­port du pétrole sont res­pon­sables de très nom­breuses pol­lu­tions : on ne compte plus les 

marées noires pro­vo­quées par les échouages d’immenses pétro­liers ou par­fois les acci­dents au niveau des pla­te­formes pétro­lières. Sans par­ler des déga­zages de cale de navires qui rejet­te­raient près d’un mil­lion de tonnes d’hydrocarbures gazeux chaque année.

Les consé­quences éco­lo­giques de ces marées noires sont colos­sales pour la vie marine des zones touchées.

Pluies acides

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Par­fois, l’eau de pluie est acide, ce qui peut avoir un impact impor­tant sur notre environnement.

La prin­ci­pale cause des pluies acides est la com­bus­tion d’énergies fos­siles. Quand du pétrole ou du char­bon est brû­lé par les indus­tries ou les voi­tures, ils rejettent dans l’atmosphère du dioxyde d’azote (NO2) et du dioxyde de soufre (SO2).

Au contact de l’eau de pluie, le dioxyde de soufre et le dioxyde d’azote de la pol­lu­tion atmo­sphé­rique forment de l’acide sul­fu­rique (H2SO4) et de l’acide nitrique (HNO3). C’est ce qui rend les pluies acides.

Ces pluies endom­magent les éco­sys­tèmes, en par­ti­cu­lier la flore et les éco­sys­tèmes aqua­tiques (à cause de l’acidification de l’eau). Par ailleurs, elles endom­magent éga­le­ment les bâti­ments (murs et sta­tues c

alcaires, plomb des vitraux, etc.).

Réchauffement climatique

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Notre pla­nète se réchauffe, il n’y a plus aucun doute là-des­sus. Tout comme il n’y a plus aucun doute aujourd’hui 

que ce sont les acti­vi­tés humaines qui sont à l’origine de ce réchauf­fe­ment. Elle s’est d’ailleurs déjà réchauf­fée de près de 1°C depuis le 19ème siècle et cela conti­nue en s’accélérant.   

Par­mi les acti­vi­tés humaines qui en sont res­pon­sables, la consom­ma­tion d’énergies fos­siles – pétrole, gaz et char­bon – y tient une place majeure, par le rôle qu’elle joue dans le ren­for­ce­ment de l’effet de serre.

L’effet de serre

Le soleil nous envoie en conti­nu une très grande quan­ti­té d’énergie sous forme de rayon­ne­ments, les­quels jouent un rôle déter­mi­nant sur la tem­pé­ra­ture à la sur­face de notre planète.

Si la Terre était « nue », dénuée d’atmosphère, la tem­pé­ra­ture moyenne à sa sur­face serait de -18°C. En d’autres mots, la Terre serait un immense désert de glace. Or, la tem­pé­ra­ture moyenne à sa sur­face est de 15° C, une tem­pé­ra­ture idéale qui a per­mis à la vie d’exploser par­tout sur notre belle planète.

Mais com­ment cette dif­fé­rence de tem­pé­ra­ture s’explique-t-elle ? Elle s’explique par l’existence dans l’atmosphère de divers gaz qui absorbent les radia­tions infra­rouges calo­ri­fiques – « de cha­leur » – du soleil et les « piègent » donc sur Terre. Ces gaz, on les appelle gaz à effet de serre, parce qu’ils retiennent la cha­leur du soleil de la même manière qu’une serre dans un pota­ger. Par­mi ces gaz, le méthane (CH4), le pro­toxyde d’azote, l’ozone tro­po­shé­rique, les chlo­ro­fluo­ro­car­bones, et sur­tout… le dioxyde de car­bone, le fameux CO2.

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Or, le CO2, on en libère dans l’air chaque fois qu’on brûle les éner­gies du gaz, du pétrole ou du char­bon. Et ces éner­gies fos­siles, depuis la révo­lu­tion indus­trielle, l’homme en brûle d’immenses quan­ti­tés, libé­rant dans l’atmosphère des quan­ti­tés consi­dé­rables de CO2, lequel vient se rajou­ter aux gaz à effet de serre déjà présents 

dans l’air et ren­force ain­si le phé­no­mène de l’effet de serre.

C’est ce dés­équi­libre, cette aug­men­ta­tion de l’effet de serre qui crée le phé­no­mène du réchauf­fe­ment climatique.

Les conséquences du réchauffement climatique

Les impacts envi­ron­ne­men­taux, sani­taires, éco­no­miques, socié­taux d’une pla­nète plus chaude sont nom­breux et poten­tiel­le­ment catas­tro­phiques si rien n’est fait pour les endi­guer. Un réchauf­fe­ment même minime, d’à peine quelques degrés, peut déjà avoir des consé­quences consi­dé­rables. C’est pour­quoi l’accord de Paris obte­nu à la COP 21 en décembre 2015 enga­geait les pays à tout mettre en œuvre pour main­te­nir la hausse des tem­pé­ra­tures « bien en-des­sous de 2°C et si pos­sible en-des­sous de 1,5°C » d’ici la fin du siècle. Et y par­ve­nir, si cela per­met­trait d’éviter le pire, ne nous pro­tè­ge­rait pas com­plè­te­ment des effets du réchauf­fe­ment de la pla­nète, la plu­part étant déjà amor­cés et bien visibles aujourd’hui.

  • Fonte des glaces et aug­men­ta­tion du niveau des mers

    La hausse moyenne des tem­pé­ra­tures pro­voque une fonte des glaces conti­nen­tales (gla­ciers, ice­bergs, etc.). Ces gla­ciers sont bien sou­vent les réser­voirs d’eau douce dont dépendent de nom­breuses per­sonnes. Le volume d’eau fon­due vient s’ajouter à celui de l’océan, ce qui entraîne une élé­va­tion du niveau des mers. Par ailleurs, l’augmentation de la tem­pé­ra­ture des océans entraîne une dila­ta­tion ther­mique de l’eau qui contri­bue aus­si à l’augmentation du niveau de ceux-ci. En revanche, lorsque ce sont des glaces d’eau de mer qui fondent (ban­quise), cela n’a pas d’impact sur le niveau moyen des océans.


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Comme de nom­breuses villes sont ins­tal­lées à proxi­mi­té des côtes, l’augmentation du niveau des mers pour­rait for­cer ses habi­tants à les quit­ter, ce qui ferait des mil­lions de réfu­giés cli­ma­tiques. Cer­taines petites îles pour­raient se voir englou­ties sous les eaux. Cer­taines île du paci­fique ont même déjà dis­pa­ru à cause du réchauf­fe­ment cli­ma­tique.

C’est au niveau des pôles que l’augmentation des tem­pé­ra­tures est la plus rapide. Chaque année, la ban­quise arc­tique perd en éten­due et en épais­seur et elle pour­rait avoir com­plè­te­ment dis­pa­ru en été dans les pro­chaines années.

  • Perte de bio­di­ver­si­té

    L’animal emblé­ma­tique du réchauf­fe­ment cli­ma­tique, c’est l’ours polaire. Il souffre déjà du réchauf­fe­ment cli­ma­tique à cause de la dis­pa­ri­tion de la ban­quise arc­tique de laquelle il dépend pour chas­ser et donc sur­vivre. Mais mal­heu­reu­se­ment il n’est qu’une par­mi de nom­breuses espèces – ani­males et végé­tales – qui pour­raient ne pas être capable de s’adapter à un monde qui se réchauffe si rapidement.


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  • Cycle de l’eau per­tur­bé

    Lorsque les tem­pé­ra­tures aug­mentent, l’eau s’évapore davan­tage, ce qui modi­fie le régime des pluies dans cer­taines régions. Alors que les pré­ci­pi­ta­tions ont aug­men­té, entre 1900 et 2005, dans les par­ties orien­tales d’Amérique du Nord et du Sud, en Europe du Nord et en Asie du Nord et Cen­trale, le volume de pluie a consi­dé­ra­ble­ment dimi­nué dans d’autres régions. Dans ces zones, le dérè­gle­ment cli­ma­tique a engen­dré des épi­sodes de séche­resses plus impor­tants et plus fré­quents d’auparavant.


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En effet, lors de pluies vio­lentes, les sols ne peuvent pas fixer l’eau. Elle s’écoule alors direc­te­ment vers les cours d’eau plu­tôt que de s’infiltrer. Les nappes d’eau sou­ter­raines peinent alors à se recons­ti­tuer.

Le réchauf­fe­ment pla­né­taire entraîne d’autres dérè­gle­ments tels que le dérè­gle­ment des sai­sons et le dépla­ce­ment des masses d’air qui pour­raient, à long terme, accroître le nombre d’événements cli­ma­tiques extrêmes.

  • Aug­men­ta­tion des phé­no­mènes météo­ro­lo­giques extrêmes

    Une autre consé­quence du chan­ge­ment cli­ma­tique, c’est l’amplification des tem­pêtes, oura­gans, cyclones, inon­da­tions, cani­cules, sécheresses…


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Ces phé­no­mènes seront plus fré­quents et plus intenses à mesure que le réchauf­fe­ment va se pour­suivre.

En Europe, les vagues de cha­leur meur­trières pour­raient deve­nir « nor­males » plu­tôt que des phé­no­mènes exceptionnels.

  • Aci­di­fi­ca­tion des océans

    L’océan absorbe natu­rel­le­ment du gaz car­bo­nique. Il nous rend donc un grand ser­vice en reti­rant une par­tie du CO2 excé­den­taire dans l’atmosphère. Certes, il fixe le car­bone, mais il a ses limites. Ce gaz car­bo­nique, en excès dans les océans, aci­di­fie le milieu sous-marin. Une aci­di­fi­ca­tion trop impor­tante des eaux marines peut pro­vo­quer la dis­pa­ri­tion de cer­taines espèces notam­ment des végé­taux et des ani­maux tels que les huîtres ou les coraux. Les phé­no­mènes de blan­chi­ment des coraux – un signe que le corail est en train de mou­rir – se géné­ra­lisent mal­heu­reu­se­ment dans les océans de la planète.


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  • Pro­pa­ga­tion des mala­dies

    Aujourd’hui, de nom­breuses mala­dies font leur (ré)apparition ou se pro­pagent dans de nou­velles régions du monde, aidées en cela par le réchauf­fe­ment du cli­mat.

    Hivers plus doux, prin­temps plus pré­coces, été plus chauds, automnes plus longs… autant de fac­teurs qui favo­risent la pro­li­fé­ra­tion des tiques, les­quelles trans­portent la mala­die de Lyme. Atti­rées par ce cli­mat plus clé­ment, elles se dépla­ce­raient plus au nord favo­ri­sant la pro­pa­ga­tion de la mala­die dans des régions long­temps épar­gnées, comme les États-Unis et l’Europe…

    Le réchauf­fe­ment cli­ma­tique favo­ri­se­rait aus­si la pro­pa­ga­tion des insectes vec­teurs de mala­dies infec­tieuses vers le nord dans les années à venir, tels ces fameux mous­tiques-tigres Aedes, et avec eux les virus qu’ils véhi­culent : Zika, chi­kun­gu­nya, dengue…

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Dangers du nucléaire (accidents et déchets)

Le risque du nucléaire réside dans les rayon­ne­ments émis par les par­ti­cules radio­ac­tives. Les effets sur l’organisme dépendent des doses reçues mais peuvent aller jusqu’aux can­cers et leu­cé­mies lors d’expositions élevées.

L’histoire a connu deux acci­dents de gra­vi­té majeure impli­quant un rejet consé­quent de matières radio­ac­tives à l’extérieur, avec un risque impor­tant sur la san­té et l’environnement.

L’accident de Tchernobyl (Ukraine, 1986)

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Consi­dé­ré comme le plus grave acci­dent nucléaire jamais réper­to­rié, l’accident de Tcher­no­byl est la consé­quence d’un enchaî­ne­ment d’erreurs de concep­tion et humaines. Le réac­teur numé­ro 4, mal conçu, mal exploi­té, mal 

entre­te­nu et mal géré, voit sa puis­sance aug­men­ter de façon incon­trô­lée. Une situa­tion qui condui­ra finalement 

à la fusion du cœur du réac­teur nucléaire. Pen­dant dix jours, le com­bus­tible nucléaire brûle, reje­tant dans l’atmosphère Un nuage de fumée satu­ré de par­ti­cules radio­ac­tives d’une inten­si­té équi­va­lente à plus de 200 bombes d’Hiroshima et conta­mi­nant les trois quarts de l’Europe. La fuite d’éléments radio­ac­tifs est considérable, 

et près de 250.000 per­sonnes sont éva­cuées. Un sar­co­phage sera par la suite mis en place au-des­sus du réac­teur numé­ro 4 afin d’éviter des fuites supplémentaires.

C’est la plus grande catas­trophe du nucléaire civil. Elle aurait fait quelque 25 000 morts (esti­ma­tions offi­cieuses). La majo­ri­té des vic­times seront les « liqui­da­teurs », essen­tiel­le­ment russes, ukrai­niens et béla­russes, ayant par­ti­ci­pé au net­toyage et à la construc­tion du sar­co­phage autour du réac­teur accidenté.

L’accident de Fukushima (Japon, 2011)

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Der­nière catas­trophe nucléaire en date, l’accident de Fuku­shi­ma est la consé­quence directe d’un séisme de magni­tude 9 sur­ve­nu le 11 mars 2011. Les secousses entraînent un arrêt des réac­teurs, et coupent l’alimentation élec­trique du site nucléaire. Des groupes élec­tro­gènes prennent bien le relai, mais ils sont noyés par le tsu­na­mi déclen­ché par le séisme. Le sys­tème de refroi­dis­se­ment n’étant plus ali­men­té, le cœur de trois réacteurs 

nucléaires rentre en fusion.

Des pro­duits radio­ac­tifs qui se sont échap­pés dans l’atmosphère ont été por­tés par les vents, sur­tout en direc­tion de l’Est, vers la mer. A proxi­mi­té de la cen­trale, la popu­la­tion a dû être éva­cuée sur un péri­mètre de 20 km pour ne pas accu­mu­ler des doses d’irradiations trop importantes.

Le problème des déchets

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Cer­tains déchets pro­duits par les cen­trales nucléaires sont dan­ge­reux pen­dant des cen­taines de mil­liers d’années. Réduire leur radio­ac­ti­vi­té est impos­sible et aucune solu­tion satis­fai­sante n’existe pour les gérer. Certains 

pro­posent l’enfouissement mais sans garan­tie que les élé­ments radio­ac­tifs n’atteignent jamais l’homme et son environnement.

Eco­no­mie :

Les éner­gies non renou­ve­lables n’étant pas infi­nies, elles deviennent de plus en plus rares, donc de plus en plus chères. Effec­ti­ve­ment, la ten­dance de leur coût d’importation est à la crois­sance mal­gré l’évolution des prix par vagues au gré des caprices du mar­ché du baril de pétrole et des spé­cu­la­tions monétaires.

Ethique :

Il est aus­si des consi­dé­ra­tions d’ordre éthique qui plaident pour un dés­in­ves­tis­se­ment dans les éner­gies non renou­ve­lables : risques incon­si­dé­rés autour des sites d’exploitation, répar­ti­tion inéqui­table des pro­fits et ini­qui­té face aux dégâts des chan­ge­ments climatiques.

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Quels sont les avantages des énergies renouvelables ?

Natu­relles et de proxi­mi­té, basées sur des tech­no­lo­gies éprou­vées, les éner­gies renou­ve­lables mettent à dis­po­si­tion de l’énergie sous une forme utile (élec­tri­ci­té, cha­leur, mou­ve­ment) tout en :

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Environnement

  • Contri­buant à la réduc­tion des émis­sions de gaz à effet de serre res­pon­sable du réchauf­fe­ment climatique
  • Rédui­sant la pol­lu­tion de l’air, de l’eau, du sol et de la bio­sphère, mais aus­si limi­tant le risque (impacts d’éventuels accidents)
  • Pré­ser­vant les stocks de res­sources naturelles

Economie

  • Garan­tis­sant un prix stable de l’énergie, moins sen­sible aux fluc­tua­tions du mar­ché des com­bus­tibles fossiles
  • Assu­rant l’autonomie éner­gé­tique et la sécu­ri­té d’approvisionnement
  • Ren­for­çant l’économie locale par le déve­lop­pe­ment de petites et moyennes entreprises
  • Per­met­tant des cir­cuits éco­no­miques courts entre les consom­ma­teurs et les producteurs

Social

  • Créant des emplois durables et non délocalisables
  • Per­met­tant l’appropriation locale de la res­source et des moyens de pro­duc­tion d’énergie par des pro­jets participatifs
  • Contri­buant à réduire les ten­sions inter­na­tio­nales et per­met­tant la soli­da­ri­té entre les peuples
  • Ren­dant l’énergie visible et consti­tuant par là un excellent vec­teur d’éducation à l’utilisation ration­nelle de l’énergie

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